Au cœur de la ville médiévale de Bourges, il existe un havre de paix, un paradis pour les amoureux de la nature et des potagers. Du haut de la cathédrale Saint-Étienne, après avoir gravi la tour de Beurre, on est surpris par cette verte étendue de 135 hectares. Les Marais de Bourges font partie intégrante du patrimoine des berruyers et leur préservation est devenue au fil des années une priorité pour bon nombre d’entre eux. Toutes les parcelles, qui, vues du ciel, forment un splendide patchwork nuancé de vert, appartiennent à des propriétaires privés. Seuls les chemins sont communaux et permettent aux berruyers et aux touristes de s’y balader. Petits lopins de terre de quelques dizaines de mètres carré soigneusement entretenus, vastes terrains en friche, jardins-potagers immergés, les marais nous plongent dans une ambiance intimiste, poétique et ressourçante. Je m’y promène souvent en hiver, lorsque les badauds se font plus rares, et y pique-nique parfois avec la belette pour la pause d’entre midi et deux. Quand Ludo, le cousin de l’homme-ours, nous a invités dans son marais pour y ramasser des mirabelles, on ne s’est pas fait prier. Pas de besoin d’être au bord de la plage pour se sentir en vacances…
Cela faisait un bon bout de temps que Ludo nous parlait du marais de ses parents. Ce qui nous a décidé, ce sont les mirabelles… J’adore ces prunes, elles font partie de mes souvenirs d’enfance. Chaque été, ma mère en faisait des bocaux au sirop que nous dégustions en hiver.
Quand nous sommes arrivés, Ludo nous a accueillis une fois de plus avec ses meilleurs vins (il est négociant dans toute la région Centre, cela a un avantage certain !). Après avoir étanché notre soif, il était grand temps de passer aux choses sérieuses : la cueillette. Avec ses branches graciles et son port asymétrique, l’arbre croulait sous le poids des fruits dorés. Aucun n’était accessible, même avec une grande échelle, alors la solution la plus simple était de le secouer (on comprend bien d’où vient l’expression « être secoué comme un prunier »).
Ludo, du haut de son échelle métallique rouillée, malmenait allègrement le vieil arbre qui rejetait ses mirabelles comme une pluie de grêlons. Après « l’orage », il nous suffisait de les ramasser au sol. Au total, nous avons récolté plus de 5 kg de fruits ! De quoi combler nos envies de desserts fruités. Le lendemain, je n’ai pas chômé, j’ai réalisé des compotes, des confitures et une belle tarte (d’après cette recette). Je me suis dit que les hommes de la famille seraient contents de manger des mirabelles à l’eau-de-vie pour les fêtes. La recette n’est pas compliquée, elle ne prend que quelques minutes. Seule de la patience sera requise… Comptez au moins 4/5 mois de macération avant de pique-nocher dans le bocal.
La belette m’a aidée à les faire. C’était facile et surtout rigolo de remuer les bocaux pour mélanger le sucre de canne. « Elles sont costauds ces prunes Maman, on n’arrête pas de les secouer ! ». Sur ce, je vous donne rendez-vous prochainement dans un billet rétrospectif de mes vacances en forêt. A bientôt !
Ingrédients
1 kg de mirabelles mûres et fermes – 200 g de sucre de canne – 2 bâtons de cannelle – 2 étoiles de badiane – 1 clou de girofle – eau-de-vie (alcool de fruits à 40°, au rayon alcool du supermarché), environ 600 ml Temps de préparation : 10 minutes
Niveau : facile
Coût : raisonnable
1. Lavez les mirabelles et essuyez-les délicatement.
2. Disposez-les dans des bocaux, ajoutez les épices et le sucre de canne.
3. Remplissez à niveau d’alcool de fruits. Disposez dessus le couvercle d’un pot de confiture ou un petit ramequin adapté à la largeur du bocal pour immerger complètement les mirabelles. Refermez.
4. Secouez les bocaux tous les jours pendant 1 semaine pour faire fondre le sucre.
5. Patientez jusqu’à Noël avant de déguster ces mirabelles.
49 comments
Bonjour,
et pourquoi ne pas mettre carrément de la mirabelle,ça à l’air tellement beau et bon.
Je vais essayer avec la mirabelle,comme je sais que je vais encore en trouver au moins pendant 15 jours ,je pourrai en refaire.
Merci pour cette idée ! Je teste ça dès que c’est la saison des mirabelles…
J’ai eu l’occasion début juillet de me promener dans cet endroit paradisiaque que sont ces marais, un vrai bonheur.
Par contre pas de mirabelles pour moi cette année dommage !!
Oui Marina, il peut arriver que le sirop pétille au début 😉 Ce n’est pas grave, il faut juste ouvrir les bocaux de temps en temps comme tu l’as fait, parfait !
Coucou,
Ça y est je me suis lancée mais avec des quetsches car je n’avais plus de mirabelles. Le sucre a effectivement fondu au bout de quelques jours.
J’avais tout de même une petite question, au bout d’une semaine j’ai constatée que mon couvercle était légèrement bombé, lorsque je l’ai ouvert il y avait de la pression et des petites bulles remontaient à la surface. Est-ce normal ? Y’a t’il une fermentation qui se crée dans le bocal ? Dois je prévoir d’ouvrir le pot de temps en temps ?
Merci.
Nous avons eu aussi la chance de manger des mirabelles de Lorraine grâce à des amis, elles étaient délicieuses, juteuses, sucrées et si joliment colorées. Nous avons fait des tartes et de la confiture pour le petit déj des vacances. Un régal!
Columbine, j’ai remarqué que même en les piquant, les mirabelles pouvaient flotter à la surface. Par conséquent, la mise en place d’un poids me semble plus rapide et efficace 😉
Cocopassions, tu me diras que Monsieur en aura pensé… cet hiver ^^
Martine, tu as forcément la chance de déguster d’autres fruits délicieux sur ton île 🙂
Pétronille, merci pour cette avalanche de compliments ! Pour le thermomètre à sucre, j’utilise celui-ci : http://www.cuisinstore.com/thermome…
Croquette, je répartis les épices en les cassant la cannelle avec un marteau puis au mortier si besoin (notamment le clou de girofle). Sinon j’espère que tu t’es régalée avec la tarte à la tomate verte 😉
Flo, la saison doit être terminée, mais tu peux faire cette recette avec d’autres prunes plus tardives.
Beena, oui sans problème !
Christel, il te faudra patienter l’année prochaine sinon ^^
Marlou, en effet la saison des mirabelles est très courte, tu y penseras pour l’année prochaine 😉 Le commentaire de Mireille a permis sinon de remettre les pendules à l’heure sur le concept locavore. Aucune vision extrémiste mais une orientation alimentaire qui vise à valoriser en priorité les petits producteurs sans pour autant mettre de côté les produits dits exotiques. Je vous conseille le livre d’Anne-Sophie Novel (http://www.eyrolles.com/Droit/Livre…). Elle explique très bien les tenants, les aboutissants et les limites de ce concept.
Fab, en effet, les mirabelles se font cuire moins longtemps que les cerises. Pensez également à bien les faire égoutter. En tout cas, je suis contente que les tomates en cocotte vous ait plu 😉
Nicole, comme vous, les mirabelles me rappellent trop mon enfance !
Le chant des cerises agitées, ce n’est pas grave ! Comme tu y retournes, tu pourras apprécier ma région à sa juste valeur 😉
Poucinette, euh oui ça ravigote ! Personnellement, je n’en mange que 2/3 ^^
très sympa ces pots cela va ravigoter
oh la la plus je te lis et plus je me dis : tout de même, je n’ai pas su apprécier le Berry à sa juste valeur et comme j’y retourne pour quelques mois il me tarde de le voir avec tes yeux! J’ai envie d’aller y cueillir des mûres, j’en ramenais par kilos de là bas et je suis dure avec moi même car mes balades à cheval ont débuté la bas et j’ai toujours aimé le côté paisible des forêts qui s’y trouvent… Tes mirabelles me font envie et elles me rappellent aussi les bocaux de ma maman, elle en fait toujours et j’ai hâte qu’elle m’en donne… Tes photos sont splendides, elles ont de si beaux contrastes, moi j’ai du mal à m’en sortir de ce point de vue là…
Vos mirabelles me font envie, cela me rappelle des souvenirs d’enfance. Quel bonheur d’avoir ces beaux fruits dores par le soleil., je serais bien de la partie, malheureusement je suis trop loin, profitez-en bien.
Bonjour,
J’ai essayé la recette de tarte avec les mirabelles. Cependant après le passage sur le feu, elle sont complètement délités. Ce fut néanmoins très bon.
J’ai également fait les marmand’oeufs cocotte de votre livre, ou j’ai « amélioré » la recette en mettant basilic et échalote et en remplaçant le conté par de la fêta (que j’ai toujours au frigo en période d’été contrairement au conté). Ce fut un régal.
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Bonsoir!
Les Mirabelles… Nous adorons ça, à la folie! La recette est vraiment simple, je ne me suis jamais lancée dans ce type d’entreprise que je considérais trop fastidieuse, mais là ça donne très envie!
Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de cueillir les mirabelles de mon jardin, elles ont pourri aux pieds de l’arbre… Trop de travail, et je n’ai pas vu le temps passé!
Je m’en suis voulue car la saison des mirabelles est si courte! Je vais donc me rabattre sur celles du commerce en espérant avoir un peu de temps pour « reconquérir » ma cuisine que j’ai un peu abandonné ces derniers mois. Mon mari, mon beau-père et mon beau-frère vont adorer cette recette!
Et pour le concept de « LOCAVORE », j’ai toujours eu un oeil critique dessus, mais je suis d’accord avec vous quant à favoriser les producteurs locaux, et je trouvais effectivement dommage de « négliger » les produits venus d’ailleurs-comme vous dites: chocolat, epices diverses, café, thé et autres…-, cela est pour moi inconcevable et extrême, et un véritable camouflet à tous ces découvreurs de « nouveaux mondes » qui nous ont tant apporté.
Mais il n’y a là plus d’obscurantisme dans votre point de vue, car j’avais une image du locavore plutôt effrayante.
Bonne soirée, et au plaisir de découvrir votre belle région.
Une charmante idée cadeau pour Noël. Hélas j’ai du laisser le mirabellier dans notre jardin aquitain lorsque nous avons déménagé dans l’Hérault… je devrais donc trouver un autre moyen pour trouver de bons fruits ! (Ici on est plus pêches et abricots que mirabelles!!!
Très jolie idée sur laquelle je vais faire des variations épicées ! Petite question : peut-on appliquer la même recette à des fruits plus gros comme les reines-claudes ? Merci !
Quel ravissant billet! Vivement les mirabelles chez les commerçants près de chez moi…
Lilo, étant lorraine d’origine, j’adore les mirabelles et je suis sûre que ta recette aura beaucoup de succès chez moi. Je me pose une question, combien de bocaux fais-tu avec ton kilo de mirabelle et comment répartis-tu tes épices puisque tu ne mets qu’un clou de girofle, 2 bâtons de cannelle… J’ai dans le four la tarte à la tomate verte et à la cannelle de ton dernier livre et ça sent divinement bon.
Croquette
Bonjour Lilo,
je regarde votre blog depuis quelques mois déjà. Merci pour toutes ces recettes détaillées, ces magnifiques photos et vos commentaires qui nous font prendre l’air.
J’ai une question concernant votre livre sur les bonbons que j’ai en ma possession.
J’ai très envie de réaliser toutes ces recettes mais je n’ai pas de thermomètre à sucre. Lorsque je cherche à en acheter un j’en trouve de toutes sortes et à tous les prix. Je me demandais donc si vous pouviez m’apporter un peu plus de précisions sur celui que vous utilisez.
Merci
J’aime lire ton article, c’est une promenade très agréable dans la nature et dans ce qu’elle nous offre. je m’enivre de tes photos car cette jolie mirabelle n’est pas pour moi qui habite à La Réunion. Donc je ne peux la déguster que des yeux et c’est bien triste. Bonne soirée.
Bonjour Lilo, je n’ai jamais testé et pourtant je suis au coeur de la région la plus productrice de ces beaux fruits. Je vais montrer cela à Monsieur ce soir et je pense que je vais avoir une commande
j’allais dire que lorsque j’avais fait les miennes il y a quelques années, contrairement aux cerises (je ne les pique pas), elles avaient flotté et donc noirci à la surface et je me demandais si je n’aurais pas dû les fendre. finalement, la solution est plus simple s’il suffit de mettre un poids…je réessaierai avec un poids (pareil, sans épices pour moi).
ma préférence va aux mirabelles de Lorraine, aussi pour la confiture. elles sont jaune-vert quand elles sont mûres, avec sur une face des taches de rousseur roses , un goût de miel de miel et de reine-claude, hmmmm
Marina, je t’assure c’est très simple 🙂 Oui, on met un poids (peu importe lequel) sur les fruits pour éviter qu’ils remontent à la surface, puis tu refermes le bocal (même principe pour les citrons confits d’ailleurs). Tu le laisses jusqu’à la fin de la macération ou tu peux l’enlever avant si tu vois que les fruits sont bien imbibés et ne flottent plus. Cette recette peut se faire avec tous les petits fruits à noyaux (cerises, prunes), mais avec la pomme non, sa chair est trop fine 😉
Castor, oui tu peux mettre du sucre brut, au contraire, il a plus de goût et de nutriments 😉
Annie, merci pour le compliment, c’est gentil 🙂
Merci Patou !
Marie, en effet, certaines personnes piquent les fruits avec une aiguille. Ce tour de main permet à l’alcool de mieux pénétrer dans les fruits. Mais tu sais, les marques qui vendent des fruits à l’alcool ne font pas piquer pas chaque cerise ! Elles sont plongées dans l’alcool et maintenues en dessous par un poids disposé à la surface. Tu peux les piquer si tu le souhaites, cela ne change en rien la recette, comme tu veux 😉 Pour ma part, j’en fais tellement en grandes quantités que je préfère prendre 30 secondes à mettre un poids plutôt que de passer une heure à piquer mes 3 kg de mirabelles !
Bonjour,
Vos photos donnent très envie de cueillir et déguster!
Il me semble que ma mamie piquaient les mirabelles avec une aiguille avant de les mettre dans l’alcool…ça empêche les fruits de remonter, je crois. Personnellement je n’ai jamais fait de mirabelles à l’eau de vie mais pour les cerises je les pique…
Belle balade avec tes photos ! J’adore les mirabelles. Bonne soirée
Merci pour ce très beau reportage ! Il y a partout ainsi des coins bénis connus seulement des initiés ! Décidément cette année, les fruits sont bien en avance ! La Belette, qui est bien belle, a raison ! On les secoue un peu trop ces prunes !
Et qu’est-ce que ça donnerait si on oubliait de mettre du sucre (j’ai goûté des cerises à l’eau de vie qui étaient, paraît-il, sans sucre et c’était bon) ? OU alors si on mettait du mascobado (le seul sucre qu’il me reste à la maison) ?
Coucou Lilo,
La simplicité de ta recette va enfin me décider à me lancer dans ce genre de préparation, j’ai toujours eu une appréhension mais là cela me semble si simple…
Ma seule interrogation est au sujet du ramequin ou du couvercle de confiture pour immerger les fruits. Tu le met à l’intérieur du pot et tu refermes ? Est-ce que tu le retire par la suite ou bien il reste jusqu’à la dégustation ?
Merci pour tes recettes et peut être rdv très bientôt sur mon minuscule blog pour admirer le résultat de tes conseils….
PS : penses tu que l’on puisse utiliser la même recette pour d’autres fruits ? Comme les Quetsches, les Pommes, les Cerises ou autres ?
Merci.
a bientôt.
Françoise, je crois que la prochaine fois, on tendra un drap pour éviter que les mirabelles s’abiment 😉
Crixtaxou, merci beaucoup pour tes compliments !
Noisette, je ne connaissais pas le gâteau dont tu parles sur ton blog. Je suis assez tentée de le faire, j’adore les pâtisseries au fromage blanc 😉
Titia, d’habitude je mets de la vanille mais là, je n’en avais plus. On peut tout de même ajouter la gousse même après quelques jours de macération remarque.
Aurélie, tes questions ne sont pas idiotes du tout 🙂 Mes bocaux sont lavés à l’eau bien chaude et savonneuse. Je ne les stérilise pas non, car il s’agit ici de conserves avec de l’alcool à 40° et qui plus est avec du sucre, donc aucun risque de bactéries. Sinon, je trouve que les bocaux à caoutchouc sont pratiques et hygiéniques (Le Parfait), mais rien ne t’empêche d’opter pour des bocaux à vis. Bon courage !
Bonjour Lilo,
Questions probablement idiotes mais:
-mets-tu de l’eau bouillante dans tes bocaux avant de mettre les mirabelles ou tu stérilises tes pots , ou pas?
– vaut-il mieux utilisé des pots avec joint d’étanchéité ( genre le parfait) ou des bocaux simples peuvent convenir?
Une fois rassurée sur ces points, je prépare mes pots 🙂
Merci
Mmm… j’appelle ça mes prunes d’hiver! 😉
Je fais ce genre de bocaux à la maison également avec une gousse de vanille. C’est vrai que c’est assez amusant de les secouer et agréable de pouvoir profiter de ces fruits à Noël. Ta version me tente bien, cette année je vais tester avec des épices alors!
Merci pour cette petite pause…
Moi aussi je raffole des prunes, en confiture, en gâteau ou juste sous l’arbre… A la maison, la recette qui a le plus de succès est celle-ci :
http://ferme-remedy.weebly.com/2/po…
Les photos sont sublimes, les mirabelles sont divines et ces petits bocaux nous annoncent la fin de la belle saison, ils doivent vite rejoindre les étagères pour la saison d’hiver qui va s’annoncer doucement. Merci c’est sublime et bravo
J’ai toujours penser …..
que secouer le prunier ………..
était un bien ….
j’suis très à terre !!!!
Merci Lilo pour ce joli billet
Mireille, mettre des épices ou non, estimer qu’elles gâchent un plat, ce n’est qu’une affaire de goût à vrai dire. Rien ne vous empêche de tester la recette sans, si vous préférez ainsi. En ce qui me concerne, je ne mets pas des épices partout, j’en ajoute quand j’estime qu’elles peuvent sublimer un plat ou un dessert. Et dans le cas des mirabelles à l’eau-de-vie, je trouve qu’elles mettent encore plus en valeur leur goût. C’est un avis aussi subjectif que le vôtre.
Enfin, je vous invite pousser un peu plus loin votre réflexion sur le locavorisme. Le concept, c’est de choisir au maximum des produits locaux (fruits, légumes, produits laitiers achetés chez le petit producteur du coin, poissons péchés dans les étangs près de chez soi, viandes élevés localement, potager personnel, cueillettes sauvages…) et d’éviter les poires du Chili ou les champignons de Hollande, pour limiter son ‘impact écologique et valoriser l’économie locale.
Néanmoins, les locavores se permettent des exceptions avec le café, le thé, le chocolat et les épices (exception Marco Polo) qu’ils achètent souvent en commerce équitable. Pour info, la cannelle et la badiane utilisées dans cette recette proviennent du site Terra Madre : http://www.terramadre.fr/epices-bio… (cultivées en bio).
Je ne suis pas embalée par l’idée de mettre toutes ces épices… les mirabelles sont si bonnes qu’il est très dommage de les gâcher ainsi. Et puis, ce n’est que mon humble avis,mais ce n’est pas très LOCAVORE (comme vous dites).
Attention, j’ai mis à jour la recette (un petit oubli !) : il faut mettre un couvercle ou un ramequin sur les fruits pour éviter qu’ils flottent à la surface, voilà 😉
Nic, oui les champignons poussent bien, j’en parlerais dans mon prochain billet justement 😉
Tit’, il faut prendre de l’alcool de fruits comme celui-ci : http://www.proxilivre.fr/liqueurs/2… C’est une eau-de-vie neutre que l’on utilise pour les ratafias maison et que l’on trouve facilement au supermarché. Le plus étonnant, c’est qu’en hypermarché, le litre est à 15 € et que dans les petites surfaces de campagne type Intermarché ou Atac, il est à 11/12 € ! Les directeurs des magasins savent que les campagnards font souvent leurs apéritifs maison 😉 Sinon, en effet, ces mirabelles sont vraiment canon !
Efee, de rien !
Sweet Faery, merci 😉 Renseigne-toi auprès de l’office de tourisme de Bourges pour connaître les chemins d’accès aux marais.
Dominique, tu as raison, la saison des mirabelles est toujours (trop) courte. Quand on en a pas mal, ces conserves permettent de les écouler rapidement.
Marie,il y a en effet des années où les pruniers produisent plus que d’autres. Chez moi, les reines-claudes et les quetsches ont moins donné, mais les petites prunes jaunes farineuses étaient abondantes, comme quoi.
Nini79, les mirabelles se reconnaissent par leur forme bien ronde, leur taille moyenne (une petite noix) et leur robe jaune orangée teintée de rouge. Elles sont toujours très sucrées et développent des arômes de miel.
Céline, tu verras que ce genre de cadeaux plait toujours, surtout aux hommes. L’année prochaine, je publierai la recette de confiture de vieux garçon, même principe mais avec une multitude de fruits présentés en couches. En ce qui concerne la perte d’efficacité de l’alcool quand on le fait chauffer,probablement oui. Généralement, les recettes traditionnelles préconisent de faire fondre le sucre dans un peu d’alcool (pas tout). Dans les quantités indiquées ici, on peut utiliser simplement 100 ml, c’est suffisant.
Mimi, merci ! Et pourtant, mon objectif macro est en panne 🙁 j’utilise actuellement un objectif standard pour me dépanner (je n’en suis pas satisfaite, les photos n’ont pas assez de « piqué »).
Isa-Marie, oups, petite faute d’orthographe, merci de l’avoir relevée 🙂
Coucou !
Ludo a épanché votre soif ou il l’a étanchée ?
Je les aime bien ces mirabelles si tentates et tes photos sont magnifiques !
Amitiés d’Isa-Marie Grelinette
Merci Lilo pour ces sublimes photos ! Pas facile de trouver des mirabelles mais ça donne tellement envie toutes ces couleurs…
Et moi qui cherchais quoi mettre dans mes cadeaux gourmands cette année! Une fois de plus merci Lilo ! Je vais en faire des tout petits bocaux, mais vite, vite, mon mirabellier m’a déjà presque tout donné ! La saison est si courte (mais c’est ça qui rend ces petites billes d’or si précieuses). En ce qui concerne l’option faire chauffer l’eau de vie avec le sucre, ça doit faire évaporer également l’alcool et du coup lui faire perdre un peu de son pouvoir conservateur, non ?
Jolie promenade gourmande, je ne connais pas du tout.. les parents du chéri de ma grande ont un arbre (ils pensent que c’est un mirabellier, mais pas sûrs…), je viens de faire des pots de confiture, hmmmmmmmmm
Bonnes vacances
Merci pour cette belle promenade endroit dont j’entends parler depuis un bon moment que je ne connais pas il faudra peut être y remédier. Les mirabelles fruits délicieux que je n’aurais pas malheureusement cette année il n’y en a pas..Merci à Fadette responsable du forum « Femmes en berry » pour m’avoir fait découvrir cette page.
Merci pour la jolie balade: c’est un endroit qu’il faut à tout prix préserver! Quant aux mirabelles, la saison est beaucoup trop courte… tes conserves à l’eau de vie sont un excellent moyen d’en profiter longtemps!
Quelle sublime billet et merveilleuse promenade pour les yeux… J’ai justement cueilli des mirabelles hier…
Chaque fois que je passe par Bourges, je regrette de ne pas y faire un arrêt pour visiter la ville… La prochaine fois, c’est sûr ! 🙂
Merci pour les infos;)
Hej Lilo!
P’tite question. Me suis déjà essayé à des gourmandises pas toujours très raisonnab’ de ce genre 😉 , mais tout a malheureusement fini à la poubelle. Pas bon. Je crois que je me trompe dans l’alcool que j’utilise. Une eau-de-vie de fruit dis-tu. Mais quelle eau-de-vie qui n’aurait pas trop de goût pour parfumer et dominer l’arôme des fruits qui macèrent ?
A côté de cela, je suis fort jaloux devant la beauté toute puissante de tes mirabelles. J’en voudrais bien d’aussi belles pour ma confiote que les ziozios réclament encore et encore. 🙂
MERCI pour cette ballade bucolique…et puis ces mirabelles!!!!!!! un délice en or qui régale
Tu sais LILO, les champignons poussent, poussent….. aussi je ne peux que penser à toi et ton savoir! car tu devines, ma moitié aiiiiime ramasser des champignons dans la forêt toute proche
Ta Belette est BELLE!
Biz
NIC
Beaucoup de recettes traditionnelles de conserves à l’alcool procèdent comme tu le suggères. Je ne le fais pas pour trois raisons qui se complètent ! Primo, cela fait des manipulations supplémentaires (verser l’alcool dans la casserole, faire chauffer, mélanger, laver la casserole, attendre que cela refroidisse), deuzio, même sans cuisson, le sucre se dissout sans problème au bout de 2/3 jours, tercio, j’évite de faire chauffer mon sucre de canne pour préserver ses nutriments et son arôme 😉 Je trouve cette méthode plus rapide, plus simple et aussi savoureuse que la version traditionnelle, mais si tu préfères chauffer alcool + sucre, pas de soucis !
Pourquoi ne pas chauffer l’alcool pour faire dissoudre le sucre et puis le laisser refroidir ?