Cet été, je ne suis pas partie en vacances à proprement parler. Pas d’excursion en Auvergne, ni de farniente à Belle-Île en mer. Pas de longs trajets sur l’autoroute, ni de vacanciers qui piétinent devant un stand de glaces. Je suis restée dans ma forêt de l’Allier, avec ma famille et mes amis. Dans ce billet rétrospectif, je vous propose de voyager dans cette nature préservée, de découvrir en images ce petit bout de paradis sylvestre, de plonger « into the wild« (trad. Au coeur de la nature sauvage). Nous sommes beaucoup à avoir apprécié le dernier film de Sean Penn qui relate la véritable histoire de Chistopher McCandless. J’ai particulièrement été touchée par ce jeune aventurier de 22 ans qui est parti seul pendant 2 ans sur les routes de la côte ouest américaine. Il aspirait à une vie détachée des contraintes matérielles, il prenait ce que la nature voulait bien lui offrir et recherchait en elle une paix intérieure ultime. J’ai souvent pensé à ce baroudeur lors de ces vacances passées en forêt. Mille hectares de bois, de prairies et d’étangs dans lesquels abondent une faune et une flore remarquables… Même si le domaine ne peut rivaliser en terme d’espace avec le parc national de Denali dans lequel McCandless a terminé brutalement son périple, je ne peux m’empêcher de penser qu’il aurait aimé ce lieu…
Toute la région du nord de l’Allier est splendide, belle de simplicité, avec ses paysages formés de prairies, de bocages vallonnés et de villages à l’architecture paysanne. Non loin de la petite commune de Château-sur-Allier, j’ai repéré il y a peu une ferme abandonnée. Curieuse, j’ai voulu inspecter les lieux pour y trouver, qui sait, quelque trésor. Visiblement, la vieille bâtisse avait été squatté au regard des détritus qui jonchaient le sol. Soudainement, un joli chat à la fourrure tricolore s’est timidement manifesté. Petit miaulement plaintif, yeux mi-clos, allure chancelante. A travers mes caresses sur son échine, j’ai pu confirmer mon diagnostic. Il avait faim. Retour express au gîte forestier pour passer un pilon les croquettes de mes chiens. J’y suis retournée, il était encore là, dissimulé dans les graminées et les cabarets-des-oiseaux. Non loin de lui se tenait en position de sphinx un autre chat. J’y suis souvent retournée pour les nourrir durant ces vacances…
Non, vous ne rêvez pas. Vous voyez bien l’homme-ours et la belette à quelques mètres de ce cerf majestueux. C’est le même que vous pouvez admirer sur la photo d’ouverture de l’article. Il répond à un drôle de nom, ne vous choquez pas… Il s’appelle « Couillu » ! Le pauvre souffre en effet d’une infection qui a augmenté considérablement la taille de ses testicules. Je me décharge totalement de l’attribution de ce sobriquet, trouvé par Jean-Louis, le garde forestier du domaine ! Ce cerf a déjà été endormi pour être soigné et c’est la raison pour laquelle il est habitué à l’homme. Nous le nourrissons de maïs, de pommes sauvages et autres fruits dont il se délecte. Les trois autres acolytes qui le suivent toujours, Oreille cassée, Bois bizarre et Dandy, profitent également du bon plan. Pour les enfants, et même les adultes, c’est toujours un moment extraordinaire. Croiser le regard profond du roi de la forêt nous donne une telle émotion. On se sent si petit, si fragile, si humble face à lui.
C’est le soir, lorsque le soleil s’adoucit, que Couillu arpente cette grande plaine de plusieurs dizaines d’hectares. Sur le chemin du retour, nous ramassons presque à chaque fois un beau panier de rosés de prés, les cousins sauvages des champignons de Paris.
Comme un peu partout en France, nous n’avons pas forcément été gâté par le temps. Mais dès les premiers rayons de soleil, nous investissions la grande terrasse du gîte pour prendre l’apéritif, discuter de tout et de rien, regarder les enfants faire des bouquets de linaires (et leur demander de stopper le ballet incessant sur leurs rollers, trottinettes et waveboard !), bref, prendre du bon temps. Les chiens ont bien entendu adoré ces vacances. Exercices de natation dans les étangs, léchage et séchage en bonne et due forme sur l’herbe chaude.
Côté cuisine, il a fallu s’organiser. Dix à table tous les jours, avec comme prérequis du fait-maison, du rapide, du bon et du local ! Tarte aux courgettes jaunes et au chèvre, tomates anciennes du jardin cuisinées à toutes les sauces (en salades, avec de la mozzarella et du serpolet, farcies, confites au four…), rôti de porc à l’ail et au thym, gratin de pommes de terre nouvelles, fromagées aux herbes sauvages, compotes de prunes, crumble de pommes aux baies de sureau…
Notre plus grande occupation a été probablement celle de ramasser des champignons. Les cycles de chaleur et de fortes pluies ont réveillé le mycélium, cet arbre souterrain qui produit les carpophores (nom barbare attribué aux champignons).
Habituellement, je trouve des cèpes début septembre, mais depuis la mi-juillet, ils prospèrent partout, aux bords des étangs, dans les bois clairs et même dans les sombres charmilles du domaine. Je n’ai pas comptabilisé le nombre de spécimens ramassés, mais à la louche, j’estime notre récolte à une bonne trentaine de kilos ! Pour l’amatrice de champignons que je suis, j’étais aux anges de pouvoir glisser dans un même panier trois variétés de cèpes : des cèpes « bronzés » (tête-de-nègre) (chapeau brun-noir et pied orangé), des cèpes de Bordeaux (chapeau caramel et pied blanc crème), des cèpes d’été (chapeau et pied « café au lait »),
Certains cèpes avaient une forme tellement cocasse que je ne pouvais m’empêcher de les prendre en photos. Des triplés, des quadruplés, des siamois, des géants, des petits bouchons… Décidément, la créativité de la nature est inépuisable. Étant donné la quantité récolté, j’ai passé beaucoup de temps à en faire des conserves : séchés, poêlés puis congelés, conservés à l’huile et au vinaigre. Ces provisions « de luxe » tomberont à pic en hiver, notamment pour les repas de fêtes.
J’ai eu la chance de glaner également quelques bolets à pied rouge (voir ci-dessous), joliment appelés par les spécialistes « la récompense du mycologue ». Chapeau brun chocolaté et velouté, tubes orange vif, pied recouvert d’un maillage rouge sang, chair jaune qui bleuie intensément à la coupure. Un véritable festival de couleurs ! Ce bolet, toxique cru, révèle tout son talent une fois cuit.
Les coulemelles étaient également au rendez-vous, à la lisière des bois. Comme vous pouvez le remarquer sur les photos, certaines étaient en forme de baguette de tambour (les plus jeunes), d’autres s’étalaient pour former un disque de large envergure (aussi grand qu’un 33 tours !). On comprend pourquoi on les surnomme « champignon parasol ». Les coulemelles font partie de la famille des lépiotes, dont certaines peuvent s’avérer mortelles (la brun-incarnat, la Josserand). Pour ne pas commettre d’impairs, ne ramassez que les coulemelles d’au moins 15 cm de haut et comportant un anneau épais et coulissant. Pour s’en assurer, mes nièces glissaient ces bagues cotonneuses entre leurs doigts. De retour à la maison, je les ai cuisinées de manière traditionnelle : panées, avec une persillade.
Arnaud, notre ami et animateur à la maison de la Nature de Château-sur-Allier, nous a proposé durant ces vacances de changer d’air, de prendre le large sur l’Allier, en canoë. Toute la famille était de la partie, enthousiasme à l’idée de découvrir l’une des plus belles zones alluviales de France.
Peu de courant, suffisamment d’eau pour bien flotter et ne pas être bloqué dans les galets, la balade était propice à l’observation ornithologique. Mon objectif ne me permettait pas de prendre les oiseaux comme je l’aurais souhaité. Nous avons pu cependant admirer des hérons cendrés, des cigognes, des martins-pêcheurs, des petits gravelots, des oedicnèmes criards, des chevaliers guignettes, des hirondelles des rivages, des guêpiers d’Europe… Ici et là, des huttes de castor faites de bois flottés.
Sur les plages de sable, j’ai ramassé quelques galets plats pour parfaire la petite maison de pierre que les enfants avaient commencé la veille. Du Land Art minimaliste qui les a occupé tout un après-midi…
Après cette belle excursion sur l’Allier, j’ai voulu dormir au plus près de la nature, au coeur de la forêt. Seule, avec ma chienne Kinaï. Je ne l’avais jamais fait en solo, mais depuis quelques temps, cette idée, peut-être un peu saugrenue pour certains, me trottait dans la tête. Il faut dire que mon homme-ours a l’habitude de le faire et au final, sa propension à s’immerger dans les bois a probablement déteint sur moi. Avec lui, en fin d’après-midi, nous avons préparé un énorme tas de bois en prévision du feu nocturne. Même s’il pouvait être tentant de dormir dans une tente, j’avais vraiment envie d’écouter tous les bruits de la forêt, de palper son atmosphère magique et inquiétante et d’assister au lever du jour.
J’ai donc dormi sur un lit de camp recouvert d’une moustiquaire suffisamment fine pour ne pas laisser passer les insectes et percevoir les branches graciles des arbres penchées sur moi. Les yeux rivés vers le ciel étoilé, j’avais la sensation d’être dans un berceau végétal. Remous aquatiques provoqués par les carpes et les brochets, craquements de branches, brame plaintif du chevreuil, vrombissements sourds des frelons et des grillons… J’ai été bercé toute la nuit par ses sonorités organiques qui à aucun moment ne m’ont effrayées. Il faut dire que ma chienne a été exemplaire. Aucun grognement, aucun aboiement. Elle est restée à mes côtés, paisible, à humer l’air ambiant et à observer comme moi la danse du feu.
Au petit matin, la brume ondulait sur l’étang et formait d’improbables personnages fantomatiques. J’assistais avec émotion au réveil d’une faune qui clamait avec timidité puis insouciance sa joie de vivre. Les corneilles craillaient de part et d’autres pour se répondre, un pic épeiche tapait avec frénésie sur le tronc d’un chêne, une laie suivie de ses petits marcassins vermillait au loin… Lentement, le soleil prit tout l’espace pour faire apparaître la splendeur du lieu qui s’offrait à moi.
A cet instant précis, j’ai repensé à une citation de Christopher McCandless. Peu de temps avant sa mort, seul, au fin fond de l’Alaska, il nota sur la page d’un livre, « Happiness only real when shared » : Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé.
Je vous donne rendez-vous prochainement, pour une nouvelle recette étonnante, réalisée à partir d’un champignon divin que peu de personnes ont la chance de ramasser… Je n’en ai pas parlé dans cet article pour cultiver le mystère ! A bientôt !
11/11/2011 : Couillu nous a quitté cette semaine. Sa maladie l’a malheureusement emporté plus vite que prévu. C’était la mascotte du domaine, notre cerf adoré, il va vous manquer. Nul doute qu’au paradis des cerfs, il trouvera une place de roi.
48 comments
Merci Coco 😉 L’auteur de ce blog, un certain Denis Devilliers, supprime les commentaires des blogueurs qui lui demandent de retirer leur contenu. On va contacter son hébergeur.
Bonjour Linda
ton billet est plagié là http://news.wawa-torrent.com/?p=961
Pour que l’auteur la retire, tu peux contacter l’hébergeur http://automattic.com/dmca/
Pour en savoir plus tu peux rejoindre notre groupe sur Facebook, Halte au plagiat culinaire https://www.facebook.com/groups/355…
coucou
moi aussi j,adore la foret.c,est un endroit magique avec ses bruits,ses odeurs et tout ce qu,elle renferme.tu es geniale.j,ai la chance comme toi de vivre a cote de la foret et je fais des superbes ballades et coeuillettes de champignons avec mes deux amours de toutous. labrador:tartine et springer:fidji.
merci,je me suis retrouvee dans ton blog!
bravo
j,habite en vendee foret de mervent-vouvent,superbe egalement .
a decouvrir
J’ajoute un 12000ème commentaire pour dire « superbe ». Je me suis régalée à te lire.
que de superbes photos qui font réver!
Magy85, merci 🙂
Une hirondelle, merci pour ton message plein de poésie… Oui mon prochain sera disponible dans toute bonne librairie qui se respecte 😉
Petite momo, en effet, les cerfs (les grands mammifères sauvages de manière général) sortent à l’aube et au coucher du soleil, rarement en pleine journée. Surtout à cette période de l’année où le soleil cogne. Et puis, la lumière les expose trop également, ils préfèrent se cacher pour éviter les prédateurs. En ce qui concerne les chats sauvages, c’est vrai, on peut rarement les caresser… ils sont sauvages quoi 😉
Milena, grazzie !
Plume, il est trop génial ton site ! Il m’a donné plein d’idées à mettre en pratique dans ma forêt ou même mon jardin. Merci pour tes compliments, je suis honorée que cet article t’ait plu 😉
Lorsque ma tendre moitié qui lit régulièrement votre blog m’a murmuré les mots , land art, into the wild et qu’elle m’a parler de cet article je me suis empressé de venir voir. Et oh miracle que vois-je? Un article passionnant qui relie admirablement des thèmes qui me sont cher et qui parlent d’Auvergne (là où je suis) et Berry ( là d’où je viens et où je retourne souvent) et pour couronner le tout avec de superbes photos!
Et bien merci pour cet attable moment.
posti , foto e funghi spettacolari , i miei complimenti !!!
Superbe billet avec le roi de la forêt, j’adore cet animal, il est si majestueux et si discret, sa compagne mange régulièrement dans le pré en face de chez nous mais monsieur ne se montre que rarement, le matin à l’aube au coin d’un pré, toujours un bonheur…..Et minet, continues-tu à le nourrir?
A la maison, nous avons aussi Mimi, c’est un gros chat sauvage tigré avec des pattes énormes à qui je donne tous les petits restes sur notre balcon, il nous reconnait mais impossible de le caresser, la méfiance est toujours de rigueur. Il fait maintenant parti de la famille.
Bonjour,
Merci pour ces mots,ces instants si beaux que tu nous « fée » partager…Que de belles couleurs…Je retrouve celles de mes fpr^ts,celles où j’aime me promener dans le silence à la rncontre des ruisseaux,des sapins,des bouleaux,des papillons,des myrtilles,avec mes chiennes,avec le soleil et le vent…Avec la Vie…Comme toi j »ai souvent eu envie très envie de dormir seule là O seule dans cette nature profonde..Jje ne l’ai encore pas « fée »…
Tu ne nous dis pas,ces petits chats que tu s nourris,peux tu encore les nourrir un peu de temps à autre…
Je vis une histoire d’amour là O avec des chats,une famille chats sauvages craintifs nés dan une grang à 1200m d’altitude…Je leur porte de la nourriture le plus souvent possible,j’espère le plus longtemps possible…Je sais que la chasse viendra et qu’ils seront en danger…Je sais que le froid et la neige viendront et que la petite route alors je ne pourrais plus l’emprunter mais je marcherai marcherai et viendrai leur porter…J’aime les chats…Deux chiennes et trois chats partagent ma vie…J’aime les fleurs les arbres le silence,marcher simplement en observant en respirant..
Ton livre à venir me semble beau et me parle beaucoup…On pourra le trouver en librairie?
Merci et belle fin d’été à toi dans ta si belle nature…
De très belles photos ! Magnifiquement bien raconté ! Pas de doute, le bonheur est bien là, dans la forêt de l’Allier ! Merci pour toutes ces merveilles que tu nous fait partager ! Que du bonheur !
Françoise, comme toi, je repense souvent à ce film 😉
Anne, je vois que nous partageons la même conception des vacances 😉 le contraire m’aurait étonné cela dit ! Toi qui a un gîte splendide au coeur de la vraie campagne… Oui, la sécheresse a fait beaucoup de mal au printemps. A mon niveau, cela s’est vu sur ma maigre récolte de pommes de terre 🙁 Enfin, au sujet de Kinaï, elle porte sur moi toujours ce regard plein de connivence, je l’adore !
Zeta, ne vous tracassez pas pour les chats. Je suis repassée à plusieurs reprises et leurs gamelles étaient abondamment remplies, probablement par une personne chargée de le faire 😉
Carole, merci pour ce beau compliment !
Annie, je pense que McCandless a énormément souffert de l’attitude de ses parents qui l’étouffaient trop, qui ont cherché à lui imposer leur modèle familial et social… Aurait-il eu le même parcours si ils lui avaient laisser un soupçon de liberté ? Oui ces gens ont dû souffrir mais je pense qu’il a été extrêmement heureux durant ces deux années passées à voyager. En tout cas, la perte de son enfant est de toute évidence la plus grande blessure de nos existences… Je comprends alors tout à fait votre point de vue de maman.
Marlou, merci beaucoup, c’était l’objectif ! Vous qui êtes très citadine, j’espère qu’à terme vous enfilerez à terme les bottes pour partir en forêt !
Clem, merci 🙂 Et oui bingo, tu as trouvé la bonne réponse !
Titia, ouep, il est trop beau Couillu !
Madeliaf, merci pour tes mots. La campagne, ce n’est pas que les champs de blé et les petits villages, mais aussi les forêts qui la composent si joliment 🙂
Patou, j’ai toujours beaucoup de plaisir à partager ce que je vis 😉
Le chant des cerises, génial !!! Tu as si bien résumé cette vie rurale dans le Berry 🙂
Blandine, j’aime en effet le concept des vacances à la maison !
Blinou, c’est une chance en effet de voir ces animaux aussi près. Il faut dire qu’ils ont l’habitude de nous voir et avec le temps, ils deviennent de plus en plus curieux.
Rennette, oui j’étais contente du petit article dans Elle 🙂 Merci Gen !
De toute beauté! Un retour à la nature, un art de vivre, tout est beau!
quel magnifique récit et les photos !
Ils ne s’y sont pas trompés dans le Elle de cette semaine avec une magnifique photo et l’annonce de votre très certainement superbe livre !!
l’occasion de vous remercier pour les tomates et les bonbons !
merci pour ces photo. J’ai déjà vu de près des biches dans les phares de voiture à la campagne mais à pied, il fallait les jumelles pour les regarder au bout du champs
Magnifique récit, oui !
Merci pour le texte et les images, une belle découverte, de vacances chez soi.
ça y est, je retourne vivre pour 4 ou 5 mois dans la Nièvre à la limite du Berry, face à Sancerre, Pouilly sur Loire si tu connais et à chaque fois que je te lis, que je vois tes photos, je me dis « c’est bon n’ais pas peur, tu vois comme Lilo cette région elle la transmet merveilleusement alors regarde les avec ses yeux à elle et pas avec les tiens d’adolescence qui n’ont retenu que l’ennui subit à la campagne comme tous les adolescents… » Alors ces forêts je veux les retrouver, les bords de Loire merveilleux, les côteaux du Sancerrois surplombé par un soleil couchant, le plaisir des longues balades avec son chien sur les chemins de campagne à marcher en bottes dans la boue, et qui sait même j’irai faire les vendanges pour reprendre mon terroir à pleine main… Dans tous les cas, tes récits et tes photos je les aime, je les adore et j’ai hâte de voir ton livre entre mes mains… Car je veux redécouvrir cette forêt qui m’a tellement longtemps fascinée!
Merci pour ce partage. Ton reportage est magnifique et fraîs !! Une pensée pour ce chaton que tu as nourris. Bonne soirée
Sublime billet… si je n’avais pas déjà été totalement conquise par l’idée de ta campagne (« quelle chance! » me dis-je à chaque évocation ici, avec une immense jalousie!), ce serait chose faite après cette lecture.
La référence à McCandless me touche profondément aussi.
Merci de partager tout ça… 🙂
C’est qu’il a une belle gueule ce Monsieur Couillu! 😉
Une très belle photo pour commencer ce reportage très sympa, en direct de la nature. De jolis moments à dévorer des yeux en attendant de découvrir cette mystérieuse recette… Merci de nous les faire partager et bravo à toi pour ce blog que j’adore, celui de la vrai vie à la campagne!
Quel beau reportage avec toutes ces photos. Le champion que tu nous feras découvrir, n est ce pas l oronge autrement dit l amante des césars ?
Vivement ton prochain livre !
Bonsoir,
La nature vu à travers vos yeux et votre objectif, est si belle, et si accessible.
Quel sensation de calme et de bien-être à travers ces images!
Je me surprends à venir sur votre site,car j’y découvre de jolies choses, et surtout, le calme et la contemplation, pourtant si loin de ma nature, ont vraiment du bon!
J’ai détesté ce film tant sa tristesse m’a mise mal à l’aise. Brrr, j’en frissonne encore. C’est peut-être parce que je suis la maman d’un garçon de 23 ans et on ne peut pas s’empêcher de penser : « et si c’était mon fils ? ». Comme ses parents ont dû souffrir…
Mais vous parlez très joliment de la forêt !
Quelle magnifique ode à la nature, qui a de la chance de t’avoir comme ambassadrice! Tes photos sont toujours aussi belles, j’ai hâte de voir ta recette surprise, ainsi que bientôt recevoir ton livre! 🙂
Et les deux chats, après votre départ, que sont-ils devenus ? ça me tracasse et me chagrine, mais j’aime bien lire vos belles aventures et vos recettes.
Lilo, tu exprimes parfaitement ce que je pense et qui me semble -t- il va se développer.
Marre de la dictature du soleil à tout prix dont celui de l’entassement sur les plages, les bouchons et tout ce factice qui donne le tournis, oserai-je, la nausée.
Oui il n’a pas fait beau tous les jours, oui j’aime aussi le soleil, mais comme la nature a soufflée lorsque fin juillet la pluie est arrivée. Son soulagement après ces mois de sécheresse était palpable, Il suffisait de la regarder pour le ressentir et se sentir revivre.
Tu le narres si bien et comme tes photos sont belles, Tant de sensibilité passe à travers elles. Oh le regard de ta chienne au petit matin!.
Merci
Anne
Très bel article. Tu as su trouver les mots pour nous plonger dans tes moments d’évasion into the wild. On partage avec toi un bout de chemin fait de belles rencontres et de sensations. J’ai été transportée aussi et boulversée par le film de Sean Penn. J’y pense encore souvent… difficile de s’en détacher ! Bonne soirée, Françoise
Valérie, je l’ai vu trois fois ce film et à chaque fois, c’est toujours la même émotion 🙂
Laëtitia, merci pour cette avalanche de compliments !
Isayade, non il ne faut pas couper leur pied (je faisais comme cela avant) pour plusieurs raisons : on reconnait mieux certains champignons sensibles comme les amanites et surtout on empêche la prolifération des bactéries sur le mycélium. D’après les mycologues, on a plus de chance de retrouver des champignons l’année d’après en les dévissant qu’en les coupant 😉
Blabla, bien trouvée ton expression « l’aventure est parfois au bout du jardin », je retiens !
Sweet Faery, contente que cet article t’ait plu 🙂
Noisette, tu verras, l’apprentissage des champignons est tout aussi passionnant que celui des plantes. Merci pour le lien du site de Kingsolver 😉
Eska, je suis touchée de voir que cette page ouverte sur le livre de mes vacances t’ait émue à ce point 😉
Merci Isa-Marie 🙂
Quelle jolie ballade !
Je me suis régalée de te lire !
Tes photos sont magnifiques aussi !
Amitiés d’Isa-Marie Grelinette
Magnifique ce bout de chez toi et magnifique ta façon de nous les faire partager, au travers de tes photos et de tes mots. Un petit défoulement d’émotions internes qui semblaient bien enfouies et qui remontent sans crier gare à la lecture de tes mots.
Merci à toi, j’en suis toute chamboulée…
Aah, merci Lilo, je ne confondrai plus ces deux bolets ! Je commence à m’y connaître en petites fleurs de montagne, mais il faut vraiment que je me plonge dans les champignons (plouf). Ton livre, bientôt, sera peut-être l’occasion ? 🙂
Oui, « Un jardin dans les Appalaches » est vraiment très sympathique, et plein d’idées à faire germer. Il y a aussi le site de B. Kingsolver que tu connais peut-être, qui est moins riche : http://animalvegetablemiracle.com/ Mais bon, c’est quand même comme romancière que je la préfère !
Merci pour ton récit et les magnifiques photos ! 🙂
quel reportage fabuleux ! et dépaysant…
l’aventure est parfois au bout du jardin 😉
Une vraie bouffée d’air frais. Cependant si tu veux retrouver des champignons l’an prochain, coupe leur le pied , il y aura alors d’autres champignons qui repousseront.
Encore un magnifique article que tu nous offres là Lilo !
La beauté et la richesse de la Nature comme tu sais si bien la raconter (et la photographier) (et la cuisiner !): avec justesse, simplicité, et toujours plein d’émerveillement.
Merci en tout cas de partager ces beaux moments avec nous. Tes articles m’apprennent toujours beaucoup de choses et attisent ma curiosité 🙂
Il me tarde d’avoir ton livre entre les mains !
De superbes images … et ce film je l’ai vu deux fois, j’ai adoré il est prenant !!!
Je te souhaite un agréable mercredi
Valérie.
Oui Nic cette phrase est si belle… McCandness a dû attendre sa mort pour comprendre cela.
Isabelle, merci !
Sabrina, à vrai dire? c’était un peu le but de cet article. Pas besoin d’aller loin de chez soi pour combler ses envies d’évasion 😉
Sophie, tu comprends mieux pourquoi j’ai tant voulu faire un livre sur cette forêt qui m’inspire toujours et encore plus.
Martine, c’est à la portée de tout un chacun, même en ville, de pouvoir vivre des moments privilégiés avec la nature 😉
Stella, oui la bande originale du film est géniale, propice au voyage… Et comme tu le précises, partout dans le monde, et fort heureusement, il reste des endroits sauvages dans lesquels se ressourcer.
Françoise, oui les batteries sont rechargées ! Je pense que tu as trouvé le fameux champignon, toi qui connaît bien les champignons ! Tu peux tenter de donner un nom, on ne sait jamais !
Nini et Jeanne, merci à vous 🙂
Sandrine, je crois que tu as tout résumé 😉
Noisette, oui je connais Barbara Kingsolver (grâce à ma copine Anne-So de Locavorespirit) (http://www.cuisine-campagne.com/ind…). Je viens juste de commencer son livre « un été dans les Apallaches ». Du coup, tu me donnes envies d’enchainer le prochain ! Pour le bolet à pied rouge, beaucoup de personnes s’en méfient, c’est normal, il a une drôle d’allure. Le bolet de Satan lui, a un chapeau gris clair, couleur cendre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bolet_… Le bolet à pied rouge a un chapeau couleur chocolat !
Merci pour cet article… Je viens juste de relire « Un été prodigue », de Barbara Kingsolver, est-ce que tu connais cet auteur ? Une très belle écriture, un amour profond de la nature, des personnages qui trottent dans un coin de notre tête. Je t’en parle parce que ce roman-là, justement, tourne autour de la forêt, qu’une femme y dort à la belle étoile pendant qu’une autre fait des tartes aux fruits maison et locales, et une troisième des bocaux de légumes du jardin.
Sinon, le bolet à pied rouge, c’est ce qu’on appelle le bolet de satan ? J’avais toujours entendu dire qu’il est toxique, tu m’apprends quelque chose !
Quel beau récit et magnifiques photos !!! Merci du partage !!! Bises
Souffler…contempler…et laisser derrière nous le superficiel pour n’apprécier que le vrai voir l’essentiel…merci!
Quel beau reportage, si vivant, on a l’impression d’être à tes côtés, goûtant paisiblement la joie de vivre au sein de la nature… merci pour ce partage.
Bises, belle journée
Lilo, tu as du passer un moment ….
DIVIN !
merci de nous le faire partager
tes batteries semblent réchagées …..
j’attends la nouvelle recette avec le champignon fabuleux !
j’ai une p’tite idée sur ce sujet, mais …
je ne dirais rien (p’tre que je me trompe)
Merci Lilo pour ce beau billet
françoise
PS: et merci aussi d’avoir fait un p’tour chez moi
tes photos sont vraiment très belles, « into the wild » est mon film préféré, j’écoute la bande originale très souvent et je l’ai d’ailleurs emmené avec nous cet été en italie. Nous avons aussi découvert des endroits très isolés et magnifiques loin des plages libres très limitées car encadrées de plages privées (atroces !), j’aurai aimé savoir faire d’aussi belles photos ! bravo pour ce blog magnifique
Un seul mot, magnifique, je pense que chacun d’entre nous aimerait vivre des moments comme cela, avec la nature.
Quand je vois combien tu aimes ta foret je me dis que vraiment ton dernier livre doit être magnifique!
Une mention spéciale pour tes photos notamment les trois dernières…
Merci de si bien partager ton bonheur!
Cet article ainsi que ces sublimes photos me donnent envie de voir tout ce que tu as vu. Ça me donne aussi envie de rester près de chez moi et d’aller découvrir les environs et de passer de bons moments. On a tendance à oublier que chaque région de France est magnifique, et qu’il y a toujours quelque chose à voir ou à découvrir…
Merci pour ce partage plein de zénitude ! Ça fait du bien 😉
Quel magnifique récit, les mots et l’émotion … Merci 🙂
Le BONHEUR n’est réel que lorsqu’il est partagé » mais comme tu sais bien le faire Lilo…. Ton article , tes photos….. nous vivons un bout de tes vacances magnifiques et si riches d’émotion Une recette idéale pour recharger les batteries car m^me s’i ça ne chasse pas les tracasseries de la vie, ça donne la force nécessaire à mieux les vivre ! MERCI